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Les
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d'Art
Universel |
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Histoire
de l'Église
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«
ILS
AVAIENT
MIS AU-DESSUS
DE SA TÊTE
UNE
INSCRIPTION
PORTANT
LE MOTIF
DE SA
CONDAMNATION
CELUI-CI
EST JÉSUS.
LE ROI
DES
JUIFS.»
Pilate, qui
a livré
le
Christ
de
mauvais
gré, cédant
à
l'insistance
de la
foule
noyautée
(vers.
20-24)
et à la
crainte
d'être
dénoncé
à Rome
comme
favorable
aux
agitateurs,
a pu
tirer
une
certaine
vengeance
de la
formule
hissée
au
sommet
du gibet
pour
indiquer
le motif
du
supplice,
et qu'il
veut
probablement
ironique
: « Jésus,
le roi
des
Juifs »
(vers.
37).
Mais
depuis deux
mille
ans et
jusqu'à
la fin
des
temps,
les
croix
des chrétiens
témoignent
de ce
titre
royal
que Jésus
revendique
pour l'éternité,
comme
souverain
d'un
royaume
« qui
n'est
pas de
ce
inonde
» (Jean,
chap.
18,
vers.
36).
Matthieu
ne
manque
pas
l'occasion
de lier
le drame
rédempteur
du
calvaire
à l'Écriture
qui
l'annonçait.
Le
partage
des vêtements
(vers.
35)
est
l'accomplissement
d'une
parole
du
psalmiste
(Ps.
21,
vers.
l9);
la plus
cruelle
des
moqueries
(vers.
43), un
rappel
du verset
9,
et le
cri de
la neuvième
heure (vers.
46) du
verset 2
dans la
version
araméenne;
le choix
du mot
«
vinaigre
» pour
désigner
la «
posca »,
boisson
coutumière
des légionnaires
de Rome,
n'est
pas lui-même
sans
rapport
avec le verset
22 du
psaume
68 (hébreu
69).
Ci-contre:
la
crucifixion,
oeuvre
de
Cranach
l'Ancien
(1472-1553
; à la
Pinacothèque
de
Munich) où
figurent
le bon
larron,
la
Vierge
et Jean
le
disciple
bien-aimé,
dont
Matthieu
ne
mentionne
pas la
présence
au pied
de la
croix.
(CI.
Blauel.)
. |
 |
«
QUAND
ILS
ARRIVÈRENT
À JÉSUS...
UN DES
SOLDATS
LUI OUVRIT
LE CÔTÉ
AVEC SA
LANCE ET
IL EN
SORTIT
AUSSITÔT
DU SANG
ET DE
L'EAU.
»
Le
Deutéronome
(chap.
21,
vers. 22-23)
prescrivait
d'ensevelir
le jour
même
les
condamnés
au gibet
« car
qui est
pendu au
bois est
maudit
de Dieu
».
Encore
fallait-il
s'assurer
de leur
mort.
Les
Romains
les
achevaient
d'ordinaire
en leur
brisant
les
jambes;
ôtant
ainsi
aux
crucifiés
la
moindre
chance
d'y
trouver
encore
un
appui,
parfois
suffisant
pour
.soulager
les
muscles
distendus
du
thorax
et
permettre
une
faible
respiration
qui
prolongeait
les
malheureux
au-delà
des prévisions
du
bourreau.
Mais le
corps de
Jésus
échappe
à cette
.suprême
offense:
pas plus
que ceux
de
l'agneau
pascal (Exode,
chap.
12,
vers.
46),
préfigure
du
Christ,
.ses os
ne
seront
brisés.
Le coup
de
lance,
qu'en échange
le divin
supplicié
reçoit (vers.
34),
évoque
un
passage
de
Zacharie
(chap.
12,
vers.
10) :
« Ils
regarderont
vers moi
qu'ils
ont
transpercé
; et la
blessure
qu'il
provoque
a donné
lieu à
de
nombreux
commentaires
médicaux
en
raison
de l'épanchement
de sang
et
d'eau,
probablement
d'origine
pleural,
qu'expliquent
les
traitements
subis
durant
toute la
Passion.
A bien
des
interprétations
mystiques
aussi :
du flanc
ouvert
du
nouvel
Adam est
née l'Église,
nouvelle
Ève (cf.
Genèse,
chap. 2,
vers. 21-22).
Ci-contre:
une
oeuvre
de Hans
Memling
(XV°
s.; au
musée
des
Beaux-Arts
de
Budapest);
on
remarquera,
à
droite,
les
bourreaux
tirant
au sort
la «
tunique
.sans
couture
» (Jean,
chap.
19,
vers.
23-24 ;
cf. Ps.
21 -
héb. 22
-
vers.
19).
(CI.
Lessing
-
Magnum.)
. |
 |
«
ET
DEUX
BRIGANDS
FURENT
CRUCIFIÉS
AVEC LUI.
»
Aucun
évangéliste
ne donne
de détails
sur la
technique
même de
la
crucifixion.
Mais le
Christ
ressuscité
montrera
aux
disciples
les
plaies
de ses
mains et
de .ses
pieds (Luc,
chap.
24,
vers.
40) et
Thomas
mettra
le doigt
dans la
place
des
clous (Jean,
chap.
20,
vers. 25
et
suivants).
Des
clous
fichés
dans le
carpe et
la
cheville
étaient
bien
utilisés
en
effet,
ainsi
que le
prouve
la récente
découverte
en
Palestine
des dépouilles
de
crucifiés
du 1°
siècle.
Cette
toile
d'Anton
Henkel (à
gauche ;
XV° s.;
provenant
de
l'abbaye
de
Payerne,
aujourd'hui
à l'hôtel
Rätze,
à
Fribourg,
Suisse),
comme
toutes
les
oeuvres
analogues
des
artistes
traditionnels,
montre
le
supplicié
étendu
au sol
sur le
gibet
entier,
alors
que l'horrible
travail
du
bourreau
devait
être
accompli
en deux
temps:
au sol
pour
fixer
les bras
à la
barre
transversale;
une
fois
celle-ci
élevée
sur la
poutre
verticale,
pour
clouer
les
pieds.
Les deux
larrons (vers.
27)
qu'on
voit ici
hissés
aux échelles
durent
subir la
même
torture.
Ainsi,
comme le
note
Marc (vers.
27-28),
se
trouvait
justifié
l'oracle
du
quatrième
chant du
Serviteur
(Isaïe,
chapitre
53,
verset
12).
(Cliché
Giraudon.)
. |
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« AUJOURD
' HUI
AVEC MOI
TU SERAS
DANS LE
PARADIS.
»
Des sept
paroles
connues
que
prononça
le
Christ
en
Croix,
trois
ont été
transmises
uniquement
par Luc,
dont
l'ultime
prière
du
Sauveur
devenue
celle de
tout chrétien
conscient
à sa
dernière
heure (chap.
23,
vers.
46).
Les deux
autres
sont
d'amour
et de
miséricorde
: La
première
(vers.
34)
accorde
le
pardon
non
seulement
aux
bourreaux
romains
qui exécutent
la
sentence
mais aux
princes
des prêtres
et aux
anciens
qui
n'ont
pas
reconnu
le
Messie
et l'ont
poursuivi
de leur
haine «
afin que
s'accomplissent
les Écritures
n (Marc,
chap.
14,
vers.
49) ;
c'est
ainsi
que l'a
interprétée
la
tradition
apostolique
(Actes,
chap. 3,
vers.
17).
L'autre
promet
l'entrée
dans la
vie éternelle
à l'un
des
malfaiteurs
crucifiés
avec Jésus,
en échange
de sa
foi et
de son
repentir
(Luc,
vers. 40-43).
Bruegel
le jeune
(à
gauche:
au musée
des
Beaux-Arts
de
Budapest),
plus
soucieux
de
rendre
l'atmosphère
de
tragique
kermesse
d'une exécution
publique
que du
texte, a
ajouté
un
quatrième
supplicié.
(CI.
Lessing
-
Magnum.)
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Les
images et le
texte
proviennent de :
en ce temps là
la bible.
Éditions du
Hennin Paris
1977 |
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